I. -

Empl. trans. "Donner un conseil, encourager à faire qqc."

A. -

Conseiller qqn : Il vint devers monseigneur de Noyon, qui fut bien esbahy d'oyr son cas, et ne le sceut conseiller (C.N.N., c.1456-1467, 287).

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Conseiller qqn en qqc. : ...[le clerc] pensa tantost que, pour l'absence du dit marchant, sa dicte femme le demandoit pour estre conseillée en aucune grosse cause (C.N.N., c.1456-1467, 571).

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Conseiller qqn de + inf. : Si fut conseillé de la faire citer par devant monseigneur de Cambray (C.N.N., c.1456-1467, 342).

B. -

Conseiller qqc.

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Conseiller qqc. à qqn : Ce me semble tres bien son fait et si vous le me conseillez et ma fille me veille obeir, il ne sera pas escondit (C.N.N., c.1456-1467, 169).

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Conseiller à qqn que : ...luy conseillerent qu'il baillast la dicte femme, s'il estoit sage, aultrement luy tolliroient par force (C.N.N., c.1456-1467, 550).

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En partic. Conseiller à qqn + inf. "Approuver une chose en incitant à la faire" : Cest advis descouvrit a sa dame pour en avoir son oppinion, qui luy conseilla souverainement estre propice et tres [bonne] pour mener a fin leurs amoureuses intencions. (C.N.N., c.1456-1467, 439).

II. -

Part. passé en empl. adj.

A. -

Empl. abs. "Disposé (à faire qqc.)" : ...l'amour d'entre eulx deux a ceste occasion en fut redoublée, qui entre aucuns mal conseillez eust engendré discord et mortelle hayne. (C.N.N., c.1456-1467, 214).

B. -

Conseillé de + inf. "Décidé à" : Elle dist ung jour a son curé, qui chaudement poursuyvoit sa besogne, qu'elle n'estoit pas conseillée de faire ce qu'il requeroit (C.N.N., c.1456-1467, 293).